Chaque jour en Belgique, 26 femmes apprennent qu’elles sont atteintes d’un cancer du sein. Et 6 en décèdent. Le combat contre le cancer du sein est donc loin d’être terminé. Au contraire : chaque année, le nombre de nouveaux cas est légèrement supérieur à celui de l’année précédente.

Heureusement, grâce aux progrès de la médecine, à une plus grande prise de conscience et à une meilleure prévention, les chances de survie augmentent également.

Les évènements qui modifient l’équilibre hormonal tels que la première menstruation, une grossesse ou la ménopause peuvent influer sur le risque de cancer du sein.

On ne peut pas vraiment agir sur ces facteurs de risques mais on peut, en revanche, influencer d’autres facteurs : l’alimentation, l’exercice physique, la prise de pilule contraceptive ou d’hormones. Manger sainement, se maintenir en forme physique, bouger suffisamment, faire des dépistages et des tests s’il y a des prédispositions génétiques, tout cela peut aider à déjouer le cancer du sein.

 

BOUGER REGULIEREMENT

Une activité sportive pratiquée régulièrement peut vous y aider : s’y astreindre au moins une demi-heure par jour permet de réduire le risque de cancer du sein, surtout après la ménopause ; par ailleurs, après avoir souffert d’un cancer du sein, le sport est également d’une grande aide. Toutes les dernières études vont dans ce sens : comment ?

 

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  • L’activité physique a un impact direct sur vos hormones féminines : elle réduit les niveaux d’œstrogène et la croissance des cellules endommagées et, comme dans le cancer du sein plus particulièrement, les hormones sexuelles à savoir œstrogène, progestérone et androgènes jouent un rôle majeur, il est donc recommandé de programmer des activités physiques.

  • Si vous ne pratiquez aucun sport, les taux de glucose et d’insuline augmentent dans le sang, ce qui peut favoriser un cancer. 

  • Le sport favorise également le maintien de la masse musculaire, déjà affectée par d’éventuelles thérapies anti-cancer, en diminuant les hormones de stress et en produisant des substances anxiolytiques et analgésiques.

  • En outre, le sport contribue à prévenir le surpoids et l’obésité qui restent des facteurs de risques importants surtout après la ménopause car les oestrogènes ont tendance à s’accumuler dans les tissus graisseux.

 

ADOPTER UNE ALIMENTATION EQUILIBREE

Ce qui est mauvais pour votre corps l’est aussi pour le cancer : les aliments trop gras, trop salés, trop sucrés mais aussi l’alcool et le tabac … alors pensez-y :

  • Limitez les graisses et particulièrement les acides gras saturés

  • Réduisez la viande, en particulier, rouge à consommer maximum deux fois par semaine

  • Mangez deux fois par semaine du poisson

  • Mangez d’avantage de fruits et de légumes

  • Favorisez les céréales complètes

  • Diminuez les laitages

  • Limitez les produits riches en sucre ou sel ajoutés

  • Buvez beaucoup d’eau (au moins 1,5 litre par jour)

  • Evitez l’alcool qui a une forte influence sur les hormones féminines

  • Ne pas fumer (tabagisme nocif, notion qui n’est plus à prouver).

SURVEILLER VOTRE POIDS 

Le surpoids et l’obésité sont, surtout après la ménopause, des facteurs de risques importants du cancer du sein, il est donc important de maintenir un poids normal car il semble que les oestrogènes aient tendance à s’accumuler dans les tissus adipeux ; quand les doses d’oestrogènes sont élevées, les cellules tumorales auraient tendance à se multiplier.

Cela aggrave non seulement le risque de cancer du sein mais aussi les maladies cardio-vasculaires.